H. Baarn ___ * I feel Heavenly [finished]

• Fiche d'Identité

→ Nom : Excellente question car il n'y a jamais eu d'état civil concernant la naissance de Heavenly. Ou du moins, on en a jamais trouvé. Avant son accident, il s'appelait Jeremy Finches, mais ensuite, il s'est nommé Heavenyl Baarn.

→ Prénom(s) : Pour trouver son vrai prénom, il faudrait déjà qu'il y ait les parents. Mais il n'y en a pas. Alors il s'est appelé Jeremy, puis Heavenly.

→ Surnom ou diminutif : Les gens qui ne veulent pas s'embêter à l'appeler Heavenly l'appelent Heaven. Mais son surnom officiel est Hachikô. Comme le gentil chien qui a attendu son maître jusqu'à sa mort.

→ Date de naissance : le 14 Février 1900

→ Age : Il en paraît 16 mais en a 108, en réalité

→ Lieu de naissance : Sûrement né à Boston

→ Nationalité : Nippo-Américain

→ Occupation : Depuis cinq ans, il est chanteur en solo, mais il a quand même sa petite troupe de musiciens. Un bassiste, un autre guitariste, un batteur et un claviériste.

→ Race : Vampire



• Profil psychologique

→ Caractère : Vu de loin, Heavenly n’a pas l’air de quelqu’un avec beaucoup de personnalité. Mais détrompez-vous, c’est tout le contraire. Il est parfois tellement équivoque que ça en devient perturbant. Surtout dans ces actes.
Il est d’abord très intelligent dans le sens où il sait se taire quand il faut. Il retient beaucoup de choses, surtout auditives car il n’a pas une excellente vision. En plus d’avoir une très mauvaise acuité et de ne pas porter de lunettes ni de lentilles, il est daltonien. Alors il se concentre surtout sur ce qu’il entend. Et justement, il entend plein de choses. Quand, par exemple, il est dans un bus, il ferme les yeux et écoute les gens. Ceux de devant, derrière, à côté de lui. Ceux qui sont au téléphone aussi. Il aime beaucoup écouter les gens raconter leur vie, c’est pourquoi il est très patient et attentif. Il lui arrive rarement d’oublier quelque chose, sauf ses clés. Ça, il les oublie toujours. Pauvre gosse. Pour avoir beaucoup voyagé et surtout, beaucoup appris – oui, en 108, on en apprend des choses -, il est quadrilingue, parle le japonais, l’anglais, le français et l’espagnol couramment et ne compte pas s’arrêter là. Heavenly est aussi très réfléchi. Comme le dit l’expression, il tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Il vexe donc rarement les gens. Parfois, les mots sortent tous seuls et dans ces cas-là, il peut se montrer très acerbe, voir méchant. Mais il ne le fait jamais exprès et il s’en veut énormément ensuite. D’ailleurs, il n’est pas rare qu’il s’excuse dans les minutes suivantes. Il ne fait jamais quelque chose sans y avoir réfléchi à deux fois.
Le jeune homme est un grand peureux. Enfin non, pas un grand peureux mais bon. Il a une peur affreuse des insectes – très pratique quand il va monter à cheval –, des clowns et des maisons hantées. Si vous voulez l’y faire entrer, il faudrait l’attacher à une Formule 1, sinon il reste dehors. Pas moyen de le faire mettre ne serait-ce que l’orteil dans une maison hantée. C’est pour cela qu’il évite soigneusement les fêtes foraines, la campagne et les cirques. Sinon, il ne le trouve plus jusqu’à la semaine suivante. Il se cache. Non, bon, c’était une blague. Mais il se braque si on essaye de l’obliger à faire quelque chose qu’il ne veut pas faire. Malgré ces phobies, c’est somme toute un garçon très calme, qui n’est pas du genre à s’exciter beaucoup. Paradoxalement, il est hyperactif. Jamais assis, il fait les cents pas dans une pièce. Il court, il saute, il ne reste pas longtemps chez lui. Il s’arrange les cheveux, il se gratte la joue, la tête, il croise les jambes dans un sens, dans l’autre, il se balance sur ses pieds. Mais une fois assis, il est très calme. Il lui arrive même de s’endormir. Et il a beau être la plupart du temps complètement surexcité, il est soigneux dans tout ce qu’il fait. Ecrire une chanson, manipuler ses instruments, dessiner, et autres. Il est perfectionniste et parfois un peu maniaque. Il n’aime pas qu’un objet soit déplacé dans son environnement vital, si ce n’est par lui. Il suffit qu’un petit objet soit déplacé pour qu’il se mette à tout nettoyer. C’est parfois assez dérangeant, mais il se sait et fait en sorte de retenir ses pulsions.
Heavenly est quelqu’un de très fidèle. Quand il aime quelqu’un c’est pour la vie. Enfin, c’est ce qu’il croit car ça ne dure jamais très longtemps. Il tombe toujours amoureux de la mauvaise personne. Ayant été élevé par des femmes durant de longues années, il a été rapidement dégoûté et la seule femme qu’il ait aimé était une gamine de six ans. Ils étaient dans la même classe et restaient toujours ensemble. Ils se faisaient des bisous, des câlins. Bref, deux inséparables. Et puis, la gamine est partie sans le prévenir et il ne l’a plus jamais revue. Il n’a pas eu droit à une seule lettre. Silence radio. Mais 102 ans plus tard, il n’y pense même plus. En réalité, il n’a jamais été attiré que par deux personnes : cette gamine, mais il était bien trop jeune pour comprendre, et 71 ans plus tard, un bassiste au look punk. Il l’avait dit quelques années avant. « Je parie que je vais tomber amoureux d’un type froid avec une boucle d’oreille. » Et il avait raison. Ou peut-être était-ce un hasard. Par contre, il ne faut pas lui parler de promesses, car il ne les tient pas. Jamais. Il avait promis à sa famille adoptive de ne jamais toucher à la clope, la dope et toutes ces saloperies, mais il l’a fait. Et ne leur en a jamais parlé. Malgré sa fidélité, le jeune homme est très curieux. Voire trop. Il veut tout essayer, que ce soit bien ou mal. Mais il a déjà essayé pas mal de chose. La drogue, l’amour, le sexe, les meurtres, la prison, la scène – et il y est toujours –, la prostitution, le deal et bien d’autres choses auxquelles vous n’oseriez même pas penser. Son air de petit ange perdu cache bien des erreurs, bien des vices. Mais pas que ça.
Le garçon est très timide envers les inconnus. Il ne parle pas beaucoup pour essayer de se faire tout petit mais dégage néanmoins une présence, comme une aura, remarquable, même s’il se cache. Après, lorsqu’il a fait un peu plus connaissance, il se montre plus ouvert, souriant. En parlant de sourire, il essaye toujours de s’empêcher de rire. Parce qu’il est en apnée, quand il rit. Et quand il reprend son souffle, on dirait un asthmatique. Très aigu. Et s’il a la bouche fermée, il ressemble à une chauve-souris. Ou à un hamster. Au choix. Il a le nez et les sourcils froncés et les dents découvertes. En général il le sait quand il fait cette tête et il se cache. Dans son haut, dans ses mains, dans tout ce qu’il peut, du moment qu’on ne le voit pas. Il trouve qu’il est hideux quand il rit comme ça, mais il ne se rend pas compte qu’il est adorable, en réalité. Toujours est-il qu’il a un très beau sourire. Très doux, malgré ses dents en grain de riz. D’ailleurs, même s’il n’en était pas un, il ressemblerait à un vampire. Une fois le contact établi, il devient assez farceur, du genre à dire quelque chose d’extrêmement équivoque, pour gêner son interlocuteur et lui rire au nez ensuite. Cependant, il n’est pas du genre à mettre un seau d’eau au-dessus d’une porte pour que le prochain entrant se le prenne sur la tête. Pas à ce point, même s’il peut être très gamin quand il veut. Capricieux et emmerdeur « mais juste pour le fun ». Il aime bien embêter son monde. Justement, il est vantard, parfois. Quand par exemple on lui dit qu’il était déjà très séduisant, étant petit, il répond que oui, il le sait. Il sait qu’il est beau et ne s’en cache pas. En concert, il a des déhanchés du tonnerre et toujours un regard langoureux pour la caméra.
En parlant de regard langoureux, il est très coquin, toujours le premier à penser à quelque chose de pervers quand une phrase est mal tournée. Et parfois, il lui prend des fous rires incontrôlables qui effrayent ses amis. Mais il s’en fout, et ça peut durer vingt minutes comme ça, en apnée, avec sa respiration d’asthmatique. Il illustre d’ailleurs très bien l’expression « être plié de rire ». D’autre part, Heavenly est remarquablement sensuel… Avec le micro. Et vas-y que je le tiens délicatement, et vas-y que je caresse la perche et que je prends le micro pour une sucette et que j’ai les lèvres qui l’effleure. Tous ces gestes ont l’air contrôlés, pensés à l’avance et pourtant ils sont tous authentiques. Autant que ces bonds et ses courses sur scène. Bon il n’est pas comme ça qu’avec le micro, mais avec tout le monde. Ça l’amuse beaucoup de voir que les gens marchent toujours à son petit jeu jusqu’à ce qu’ils découvrent qu’ils se font draguer par un garçon. Là, ils partent généralement en courant. Il y en a d’autres qui sont plus discret et qui s’éclipsent avec un bon prétexte et d’autres qui restent mais ne s’éternisent pas. Sur scène, quand il ne saute pas, quand il ne court pas, il danse. Enfin il essaye. Disons plutôt qu’il suit le rythme de ses chansons. Sinon, il danserait comme une poule. Toujours est-il que ce genre de danse passe plutôt bien avec les fans.

→ Défaut dominant: Hyperactif. C'est ce qui dérange le plus.

→ Qualité dominante: Attentif.

Suite de la Présentation

• Histoire

→ At first : Comment dire… Je ne suis pas né. Ou plutôt si, je suis né, mais anormalement. Je n’aurais jamais du être là. Je ne me souviens de rien avant 1970. Je ne sais même pas quel âge j’ai. Tout ce que je sais, c’est mon docteur qui me l’a raconté. J’ai été renversé par une voiture. Un passant m’a vu agenouillé au beau milieu de la route. Il lui semblait que je ramassais quelque chose. La route était une nationale bien fréquentée. Un camion ne m’a pas vu quand je me relevais et m’a percuté sans ralentir. J’avais le crâne ouvert, les côtes et la hanche gauche brisées et l’autre bras couverts d’hématomes. Ils espéraient sans beaucoup y croire que je m’en sorte. Et pourtant, deux jours plus tard, j’allais mieux. Mes côtes étaient remboitées, ma hanche fonctionnerait parfaitement sans vis et ma tête allait bien mieux. Ils m’avaient rasé pour pouvoir pratiquer mieux, mais mes cheveux avaient repoussés. En deux jours. Je me suis réveillé le troisième jour avec un affreux mal de crâne. Mais j’étais entier et j’avais faim. Quelle honte d’avoir le ventre qui gargouille en plein examen. On m’a expliqué que c’était la première fois qu’ils voyaient un patient récupéré si vite et qu’ils avaient déjà analysé mon sang. Je n’étais pas normal. J’avais plusieurs groupes sanguins. Au début, ça m’a effrayé, mais j’ai vite cru à une erreur médicale. Jusqu’à ce que, le jour suivant, j’ai un flash. Très bref. Il y avait une personne couchée sur moi, avec ses dents dans ma gorge. Ça faisait un mal de chien. Et je me suis évanoui. J’avais toujours cru aux créatures fantastiques. Enfin je crois. Car je n’ai pas mis longtemps à comprendre ce que j’étais. Un vampire. Je l’ai surtout compris en voyant ma peau briller anormalement au soleil. Mais je ne brûlais pas, c’était déjà ça. Quand ils m’ont demandé mon nom, je n’ai pas répondu tout de suite. La télévision était allumée et il diffusait un concert. Groupe inconnu pour moi. Musique inconnue. Mais quelques mots que j’ai tout de suite compris. Feel heavenly. J’ai répondu que je m’appelais Heavenly Baarn. Ils avaient l’air content que je me souvienne de ça. S’ils savaient. Ils voulaient me garder encore quelque temps pour des examens. Je me suis enfui la cinquième nuit. Je n’ai rien laissé sinon des draps propres que j’étais allé chercher. J’avais pris tout ce qui m’appartenait. Un sac Vuitton avec à l’intérieur un porte-monnaie contenant 300$, un portable hors service, des clés et deux photos. Dire que j’avais un sac Vuitton. J’étais mort de rire en le voyant. Mais le but était de sortir discrètement. Je suis passé par la fenêtre. Je n’avais ni pièce d’identité, ni carte bancaire, ni quoi que ce soit qui aurait pu m’aider à recouvrir la mémoire. Je suis allé chez un de ces fabriquant de clés qui m’a gentiment donné l’adresse de l’hôtel auquel la mienne appartenait. J’étais à New York. Parfait. J’aurais plusieurs kilomètres à faire pour chasser et personne ne penserait à un banal étudiant en voyage à New York. Avec mes origines nippones, j’étais parfait pour ce rôle. Dans ma chambre, ce n’était pas plus glorieux. Juste des fringues en pagaille. Et de la marque en plus. Je devais être friqué dans une vie antérieure.
Le soir même, je suis allé dans un bar merdique sur Brooklyn et j’y ai rencontré Cain. Je lui ai dis que j’avais nulle part où aller et il m’a parlé d’un squat qu’ils allaient ouvrir le soir même. D’ailleurs il devait y aller. Je l’ai accompagné. C’était une grande maison abandonnée. Il y avait Lily, Sam, Richard, Cain et moi. Pendant une semaine, on s’éclairait à la bougie. Parce que si on est bien installés, les flics ne pourraient plus nous chasser. Je leur cachais que j’avais encore les 300$ car je les gardais pour une occasion spéciale. Lily et Sam, je crois qu’ils étaient ensemble. Mais parfois, Lily m’embrassait. Sam aussi. Je n’ai jamais vraiment compris. Ce sont eux qui m’ont fait essayer la dope. Je me suis dis, pourquoi pas. Après tout, ce n’est pas un fix de rien du tout qui allait me rendre dépendant. Ils m’ont fait essayer l’héro. C’était tout ce qu’ils avaient. Ce qu’ils disaient avoir. Sam avait une petite réserve de champignons hallucinogènes. C’était pas mal aussi. Mais je préfère l’héro. Cain était contre la dope chez lui. Alors Lily et Sam m’ont proposé d’aller chez eux. Ils habitaient dans un 300 mètres carrés avec un grand jardin. C’était la maison de la mère de Sam mais elle n’y habitait plus. Je n’ai pas cherché à savoir pourquoi. Sam était le genre de mec aux allures de dur mais très doux en réalité. Au bout d’un moment, j’étais trop camé pour m’en rendre compte. Sam et Lily, eux, l’étaient toujours. Surtout Lily. Elle n’apparaissait pas pendant des heures parfois. Alors parfois, quand je m’ennuyais, je couchais avec Sam. Mais il n’y avait rien de plus. Lily ne l’a jamais su, je crois. Les descentes ont toujours été violentes. Mais l’une d’elles l’a été plus que les autres. On était tous convaincu qu’on pouvait arrêter n’importe quand. Alors on a voulu se le prouver. On est partis en campagne, chose que je déteste, et on y a passé une semaine. J’ai été le premier à sentir les symptômes. Crampes, vomissements. Les balades en forêt ne m’ont pas amélioré. Mais je voulais tenir jusqu’au bout. Lil et Sam s’occupaient de moi. J’avais l’impression de mourir tellement ça faisait mal. Mais au bout d’une semaine, j’allais mieux. J’ai décidé de réduire la consommation. Parfois, je me piquais deux à trois fois par jour et les descentes étaient toujours difficiles. Quand je me suis calmé, je n’étais pas si mal. Cette décadence a duré sept ans. Après, j’ai été obligé de partir, pour qu’il ne se doute pas de quelque chose. Après tout, ils vieillissaient et moi pas. Je suis parti du jour au lendemain pour San Francisco. Je ne leur ai laissé qu’un petit sachet de coke. Pour les prochains shoots.
C’est à San Francisco que je suis allé à mon « premier » concert. C’était du punk, rien qui aurait pu me plaire. Je ne me souviens même plus du nom du groupe. J’étais du côté du bassiste. Le chanteur était merdique et foutait le bordel. Moi je riais et je m’en mettais plein les yeux. Du bassiste évidemment. Il n’était pas du tout mon style. Assez grand, beaucoup plus que moi en tout cas je suis trop petit, mince, pâle. Les cheveux noirs coiffés en piques avec du gel, pas très bien rasé, l’air un peu trop camé. Je savais que si j’osais l’attendre après le concert, je retomberais direct d’où je sortais. Et je ne voulais pas ça. Je fixais ses mains, se baladant sur sa basse. Elles étaient longues et je me demandais ce que ce serait de les sentir sur ma peau. J’en frissonnais. Il jouait les yeux clos. Lorsqu’il les a ouverts, j’ai su que je l’attendrais à la fin du concert. Et c’est ce que j’ai fais. Je me suis assis sur un banc, dans la neige, non loin des groupies attendant leur sortie pour leur remettre des cadeaux de Noël. Lorsque la porte s’est ouverte, je ne me suis pas levé et j’ai attendu le départ des fans. J’avais faim et toute cette bonne chaire me mettait de mauvaise humeur. Mauvaise humeur qui a vite disparu lorsqu’ils se sont approchés. J’ai levé la tête. Il était juste en face de moi. Quand il m’a demandé ce que je faisais là, j’ai juste répondu que je n’avais nulle part où aller. J’ai menti bien entendu, car j’avais une chambre d’hôtel. Mais ça a marché. Il m’a attrapé par le bras et j’ai passé la soirée d’après concert avec eux et les membres du staff. Il n’y avait pas de came, juste un peu d’alcool mais ils étaient surveillés. Ça semblait leur convenir parfaitement. J’étais toujours accroché au bras du bassiste. Son nom, je ne l’ai jamais connu. Il a toujours refusé de me le dire. Alors je m’amusais à le deviner. Et parfois, au lit, je lui sortais un nom que jamais bien, sans raison apparente. James. Jeremy. Scout. Mickael. Adam. Brian. Romain. Matthew. Et pleins d’autres que j’oublie sûrement. Maintenant que j’y pense, il a vraiment tout fait pour m’avoir, cette nuit-là. Et il m’a eu. Je n’ai pas vraiment résisté. On a commencé par un massage sur son lit et on a fini par une longue nuit dans un love hôtel pourri mais tellement silencieux. J’ai passé dix ans avec lui. Entre dispute, came, sexe, alcool, soirées, et fringues de luxe. J’étais aux anges. Mais j’ai du partir. Or, cette fois-ci, la séparation a été beaucoup plus difficile qu’avec Sam et Lil. J’ai prétexté un voyage au Japon. Ce n’était pas totalement un prétexte pour partir, mais surtout une raison pour qu’il ne découvre jamais ma vraie nature. Je lui ai juré de l’appeler une fois arrivé. Je ne l’ai jamais fais sauf toutes ces nuits que je passais à l’appeler dans ma tête. Au bout d’un moment, je voulais rentrer, mais je n’en avais pas le courage. Alors je suis parti à Taiwan.
Taipei est une ville de merde. On se tire dessus à tous les coins de rue et personne ne trouve ça bizarre. J’étais bien le seul. J’ai rencontré une bande de mini-mafioso qui m’a adopté. Seul l’un d’eux avait découvert mon secret. Li Yung Su, c’était son nom. Un coréen d’une trentaine d’année. Un jour, il s’est marié et a eu un fils. Il était tellement mignon. Il l’a appelé… Non, je ne m’en souviens plus. Mais un jour, pendant un casse, il s’est fait tué. J’étais là. J’avais la poitrine criblée de balle et j’ai vidé mon chargeur sur l’enfoiré qui avait osé toucher mon ami. Il m’avait fait promettre d’élever son fils s’il mourrait. J’avais dis que j’y réfléchirais. Je voulais absolument partir. Et pourtant je suis resté pour m’occuper de lui. Le gosse avait déjà cinq ans. Et j’ai attendu qu’il en ait vingt pour partir. Il était doué ce gosse. Finalement, je l’ai inscrit dans une fac d’architecture à Sapporo. Quant à moi, je suis retourné m’exiler aux Etats-Unis, dans la petite ville de Forks. J’avais vaguement entendu parler de « gens bizarres » et je voulais m’en assurer par moi-même. C’était une colonie de vampire. Ou plutôt la faille des clans. Vampires et loups-garous. Et puis les vampires sont partis. Cullen, je crois. Un truc dans le genre. Il y avait eu toute une histoire à dormir debout dont je ne crois pas un mot. Et puis, d’un coup, plus de vampires. J’étais un des seuls sur le terrain à ce moment-là. Puis les autres sont arrivés. J’en connais un bon paquet de vue. Et j’évite d’approcher les cabots. J’ai toujours détesté ça. Si un chien m’approche, je lui refile un coup de pied, c’est plus fort que moi. Mais là, j’évite aussi, trop gros. Et puis un jour, j’ai entendu parler d’un grand type à l’allure punk, un nouvel arrivant. Je suis de nature curieuse alors j’ai suivi les gosses qui en parlaient. Ils m’ont mené directement à la première personne que je n’avais pas envie de revoir. Et justement, il m’est impossible de le nommer car je ne connais toujours pas son nom et je reste pour l’instant à bonne distance de lui. Depuis cinq ans, je chante dans une carrière solo, je connais à peine le nom de mes musiciens et je m’en balance, en fait. On ne peut pas dire que je sois très populaire, mais je n’ai pas fais un bide, comme certains. Comme quoi, on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait.

→ Anecdote(s) de l'adolescence : Accident Ceci est un lien x3

→ Anecdote(s) de la vie actuelle : J'aimerais qu'on parle de moi, j'aime être seul. Ceci est un lien x3



• Hors Jeu

→ Personnalité de l'avatar : HYDE from L'Arc~en~Ciel & VAMPS

→ Nom : Hachi X)

→ Comment avez-vous connu le forum : Par 100 % Pub

→ Commentaires ? : Oui, j'ai l'impression que les avatars sont déformés. En fait, je trouve que 200*320 n'est pas très proportionné comme taille. J'aurais plus vu 200*400 XD Mais bref XD Sinon j'aime beaucoup <3

→ Code : "Blood&Pacte"